what3words est une startup basée au Royaume-Uni qui fait des vagues dans le monde de la technologie depuis une décennie. La mission de l’entreprise est de simplifier le partage de position en divisant le monde en carrés de 3 mx 3 m et en attribuant à chaque carré une adresse unique de trois mots.

✅ Idée brillante
✅ Technologie très cool

On adore le concept, et on l’utilise à chaque fois que c’est possible !!!

Exemple : ///cirer.éclair.gamme correspond exactement au début de l’escalator de l’entrée qui descend à la station de métro Charles-de-Gaulle-Étoile. Plus précis…

Brillant, simple, cool…

De quoi d’autre une entreprise aurait-elle besoin ?

En fait, de gens qui sont prêts à payer pour cela. De clients quoi.

Les derniers résultats financiers de what3words sont là, et ils font un peu peur…

Au cours des 6 dernières années, What3Words :
💰 a généré un total de 2,5 millions de livres sterling de revenus
💸 contre 119 millions de livres sterling de pertes nettes

Et en 2022, le chiffre d’affaires de la société n’était que de 0,8 million de livres sterling, avec des pertes nettes de 31,5 millions de livres sterling.

💙 Fidélisation des clients

La communication et le marketing ne se limitent pas à l’acquisition de nouveaux clients, mais jouent également un rôle important dans la fidélisation des clients existants. Une communication régulière avec les clients, des offres spéciales, des programmes de fidélité et un excellent service à la clientèle contribuent à maintenir les clients satisfaits et fidèles à l’entreprise.

What3words a levé des dizaines de millions de livres, a eu une valorisation estimée à des centaines de millions et n’a jamais généré 1 million de livres sterling en une seule année.

Le pire c’est what3words est toujours prêt à prendre l’argent des investisseurs particuliers via Crowdcube bien qu’il ne soit presque certainement jamais en mesure de le restituer.

Il leur a fallu 9 ans pour atteindre 0,8 million de livres sterling de revenus annuels…

Leur rentabilité est une chimère.

Question : à quel moment les fondateurs devraient-ils avoir l’obligation de s’arrêter et d’arrêter de prendre l’argent des investisseurs ?

Quand bien même leur techno est super cool….

« Les startups non rentables qui continuent de lever des fonds sont comme des feux d’artifice éblouissants, mais qui finissent par s’éteindre rapidement dans l’obscurité. Il est temps de privilégier la viabilité économique sur l’excitation éphémère.« 

Régis Télémaque

Expert en sociologie des structures, LAPIA